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Kimberly hyacinthe: le meilleur est à venir

Athlétisme Québec

Kimberly hyacinthe: le meilleur est à venir

Montréal - La sprinteuse Kimberly Hyacinthe a connu une saison 2013 formidable. Championne du monde universitaire FISU aux 200 mètres, finaliste du relais 4 x 100 mètres aux championnats du monde de l'IAAF à Moscou, championne canadienne du 200 mètres et vice-championne du 100 mètres. Avec des records personnels sur les deux distances, Kim a fait un bond considérable au classement mondial. Classée 37e au monde au 200 mètres en 2013 avec un chrono de 22.78, la sprinteuse québécoise de 25 ans est optimiste pour la saison 2014.

Au retour d'une compétition au Japon, Kimberly était brièvement de passage à Montréal et nous l'avons rencontrée.

« Je me suis entraînée tout l'hiver sans interruption et sans blessure, nous expliquait-elle au terme d'une dure séance d'entraînement. Je me sens plus forte. La vitesse n'est pas encore tout à fait là, mais ça viendra. »

Comment expliquer alors ce record personnel de 11.41 sec. au 100 mètres, réalisé dès sa deuxième sortie de la saison en plein air à Clermont en Floride? « Je ne sais pas! J'ai eu un bon départ, mais le reste de la course ne s'est pas si bien passé. Je n'ai pas bien exécuté ». Pour une fille qui n'a pas « bien exécuté » comme elle l'affirme, retrancher 10 centièmes de seconde à son record personnel si tôt en saison semble annoncer de bien belles choses. « Je me suis retrouvée devant tout le monde sans m'y attendre et ça m'a un peu déstabilisée. »

« L'année dernière, j'ai eu une période d'adaptation à assumer après mon changement d'entraîneur et de programme. J'ai connu une bonne année mais je peux faire mieux. Cette année, j'ai travaillé avec Scott Livingston et nous avons apporté des corrections sur plein de détails techniques et sur ma posture ». Livingston étant un thérapeute reconnu dans l'évaluation de la posture dynamique des athlètes, Hyacinthe y voit une bonne raison de sa forme actuelle.

Ce titre mondial universitaire, gagné à Kazan en Russie, a-t-il changé quelque chose pour elle? « Cela faisait trois fois que j'y allais. Quand j'ai gagné, je me suis dit, enfin, il est temps. Ç'a été un bon moment ». Bon moment, bon timing, puisque Kim y réalisé son meilleur chrono à vi de 22.78.

Après avoir atteint un tel niveau en 2013, on pourrait penser que Kim est maintenant sur la liste d'invitations de plusieurs grandes compétitions? Pas tout à fait. « Je suis sur les listes d'attente de plusieurs compétitions. Il n'y a pas de championnats du monde cette année et les athlètes sont plus disponibles pour participer à des compétitions ici et là. »

C'est donc au dernier moment qu'elle est ajoutée aux listes de départ par les directeurs de rencontre. Comme celle du World Challenge de Tokyo le 11 mai, où elle arriva moins de 48 heures avant. Dans de telles circonstances, la 4e position avec un temps de 23.39 (vent négatif de 1,8 m/s), c'est pas mal du tout.

« Il faut s'adapter à ça. Les seules compétitions où je suis certaine d'aller sont les championnats de relais de l'IAAF aux Bahamas, les championnats canadiens à Moncton et, si tout va bien, les Jeux du Commonwealth ». Le rendez-vous du Commowealth, fin juillet à Glasgow, est hors de tout doute le plus important cette année. « J'espère être en finale du 200 mètres. Ce serait bien. Une fois en finale, tout peut arriver. »

En attendant de revoir courir Kimberly Hyacinthe aux championnats canadiens à Moncton du 27 au 29 juin, on surveillera donc Twitter (@kimhyacinthe) pour connaître ses prochaines destinations!


lg

 

 

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