Bruny surin: ambassadeur du championnat canadien en salle hershey 2015
February 5, 2015
Par Jim McDannald
MONTRÉAL - Le médaillé d'or olympique Bruny Surin a généreusement accepté le rôle d'ambassadeur pour le Championnat canadien en salle 2015 Hershey qui aura lieu du 20 au 22 février, à Montréal. Le Championnat canadien en salle Hershey sert de championnat national pour les athlètes des catégories d'âge jeunesse et junior. L'événement présente aussi des compétitions comportant des athlètes de l'équipe nationale du Canada dans des épreuves ouvertes.
Bruny Surin n'a plus besoin de présentation pour les amateurs d'athlétisme et les amateurs de sport au Québec. Membre de l'équipe de relais 4 x 100 m qui a gagné la médaille d'or aux Jeux olympiques d'Atlanta 1996, Bruny a remporté deux championnats du monde de l'IAAF au 60 mètres en salle et a récolté un total de 8 médailles à des championnats du monde de l'IAAF.
AC : Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la Fondation Bruny Surin, pourriez-vous en décrire la mission et les buts?
BS : Nous sommes un organisme à but non lucratif qui stimule et incite les enfants et jeunes adultes à avoir un mode de vie saint et actif. Nos programmes en place pour 2015 comprennent : la tournée des écoles Quête de l'espoir, où nous invitons des amis de la fondation à visiter des écoles et à inciter les étudiants à prendre les bonnes décisions pour leur vie. Notre programme de bourses octroie 20 000 $ par année à des étudiants-athlètes. Nous organisons aussi un camp d'entraînement en zone chaude pour les athlètes de tous les sports. De plus, nous organisons la course sur route « La course de Fontainebleau ». L'an dernier, plus de 1500 coureurs ont démontré leur soutien à la Fondation. Dernièrement, nous tenons deux Galas par année avec notre partenaire principal, le Groupe VPP de Financière Banque Nationale, qui amasse plus de 70 % de notre budget global. La Fondation Bruny Surin soutient également la FQA et le programme d'événements d'initiation à l'athlétisme en gymnase «Les Premières Foulées Bruny Surin».
AC : L'Open en salle d'AC de cette année comportera le Défi de sprint des célébrités Bruny Surin. Qu'aimez-vous le plus à propos de réunir un tel groupe et de les regarder courir?
BS : Pour être honnête, c'est impressionnant de voir des gens de tous les milieux qui font tous la même chose, quoi qu'il en soit du niveau de talent. Les célébrités de la course ont un respect mutuel pour les autres. Je crois que nous aurons une course distrayante en se basant sur les personnalités que nous avons invitées. Je vais même prédire que nous aurons un nouveau détenteur du record du 60 m des célébrités lorsque ce sera terminé. Nous avons dit à tous les participants que c'était une course pour le plaisir, mais ils prennent cela très au sérieux. Alors, je crois que nous verrons un temps vers les 7,3 secondes.
AC : Vous avez couru à maintes reprises à Montréal et aux alentours. Est-ce que vous avez un souvenir particulièrement mémorable d'une course à Montréal?
BS : Celui dont je me souviendrai toujours date de 1998. C'était le Championnat canadien à Claude-Robillard. Nous avions un groupe de participants très fort, et une foule formidable s'est présentée. Rien ne bat le fait de courir à la maison et d'avoir le soutien de la famille et des amis sur place. Tous les meilleurs gars sont passés, et dans la finale, j'ai réalisé un record personnel de 9,89 secondes, m'adjugeant le championnat national. J'aimerais bien voir le même genre de soutien cette année pour le Championnat en salle. Alors, j'aimerais inviter tous les fans d'athlétisme dans cette ville formidable afin qu'ils s'assemblent pour voir la nouvelle génération concourir. Vous serez choyés à souhait!
AC : Lorsque vous concouriez au niveau international, quel rôle jouait la saison en salle dans votre développement ou programme? Est-ce qu'il y avait des habiletés ou facteurs fondamentaux sur lesquels vous vous concentriez durant la saison en salle afin de vous préparer pour une bonne saison en plein air?
BS : La saison en salle me permettait de travailler sur ma force et ma vitesse, et puis, à l'approche de la saison en plein air, je peaufinais mon travail de vitesse. Une saison en plein air formidable était souvent la cerise sur le sundae à la suite d'une bonne saison en salle. J'ai été chanceux de participer à des compétitions en salle et en plein air. Ceci dit, rien n'a été facile. Le travail ardu est le seul tour de magie pour courir sous 6,50 et sous 10 secondes.
AC : Est-ce qu'il y a des sprinteurs canadiens actuels que vous avez vus et desquels vous pensiez : « Ils pourraient se retrouver sur le podium olympique » ?
BS : Bien sûr. J'examine la scène canadienne d'assez près. C'est formidable de voir un jeune programme canadien qui performe déjà dans tous les aspects de l'athlétisme. Nous devons être fiers de beaucoup de choses et j'ai hâte de voir où les choses en seront à l'approche de Rio, et encore plus en 2020. S'ils continuent à y mettre le travail et ne sont pas distraits, je crois que nous pourrions avoir un de nos meilleurs Jeux olympiques depuis fort longtemps.
AC : La vidéo d'une course de 30 m est récemment apparue sur l'internet. Pourriez-vous nous donner vos commentaires sur la course? Êtes-vous de retour en santé et capable de concourir au Défi de sprint?
BS : Mon plan initial était de courir, j'avais effectué beaucoup de travail au gym et en conditionnement. Je voulais prendre le départ contre mes amis. Cependant, lorsque j'étais en Floride pour le Défi annuel de la famille Surin, j'ai fini par me blesser et je marche avec des béquilles présentement. Il semble que je ne pourrai courir. Mais, je serai impliqué d'une façon ou d'une autre. Si, par miracle, je suis rétabli, j'aimerais bien retourner sur la piste. Mais, en ce moment, je ne suis pas optimiste en me basant sur ce que mon médecin m'a dit.
-AC-