Records et classements de tous les temps - mise à jour
August 14, 2020
Par Denis Poulet, responsable du comité des records, FQA
Records du Québec en salle
Depuis la réunion du Comité des records du 22 avril, où il avait homologué 81 records pour la saison en salle 2019-2020, de nouvelles informations sont parvenues au Comité, qui modifient légèrement le portrait.
Le Comité a reconnu comme record du saut en hauteur chez les hommes vétérans 40-44 ans la performance de 1,40 m que Patrick Déry (CAQC) a réalisée le 15 février à Montréal, lors des Championnats provinciaux. Du coup, il a invalidé le 1,36 m de Frédéric Jacques (CALO), effectué postérieurement (le 29 février à Sherbrooke).
Histoire similaire chez les vétérans 65-69 ans, où le Comité a homologué les 2:38,76 min de Malcolm Balk (MGOC) au 800 m le 18 janvier à Vaudreuil-Dorion, ce qui l'obligeait à invalider les 2:39,03 min d'André Naud (MILP) réalisés plus tard, soit le 16 février à Montréal.
Chez les femmes vétérans 40-44 ans, le Comité a ajouté un nouveau record au poids, soit 10,38 m par Galina Todorova-Dineva (CADL), réalisé le 15 février à Montréal. Et, chez les 50-54 ans, il a reconnu les 2:37,92 min au 800 m de Claudia Wagner (WITC) le 18 janvier à Vaudreuil-Dorion; ce record était vacant.
Ajout des 5 et 10 km sur route dans le top 10 de tous les temps
Le top 10 québécois de tous les temps en plein air s'est enrichi de deux épreuves : le 5 km sur route et le 10 km sur route.
Top 10 québécois de tous les temps – 5 km et 10 km sur route
Chez les hommes, on retrouve en tête du classement Paul Morrison (13:55 le 11 septembre 2005 à Providence), qui détient toujours par ailleurs le record du Québec du 5000 m sur piste (13:22,39 en 2007). Charles Philibert-Thiboutot est 2e à 14:04 (le 11 septembre 2016 à Toronto). La 10e performance se situe à 14:34.
Au 10 km, Philippe Laheurte domine (28:44 le 123 mai 1982 à St. Catharines), suivi de Jean-Claude Nduwingoma (29:00 le 27 mai 2006 à Ottawa à 17 ans). La 10e performance est à 29:41.
Chez les femmes, Émilie Mondor domine les deux classements, et de loin. Ses 15:16 au 5 km à Chula Vista le 24 octobre 2004 (elle conservait alors son titre de championne nord-américaine de course sur route) et ses 31:10 au 10 km du Vancouver Sun le 18 avril 2004 restent de grandes performances.
Carole Harris est 2e au 5 km (15:49 le 18 octobre 1992 à Providence) et une autre Carole, Rouillard celle-là, apparaît au 2e rang du 10 km (32:47 le 10 avril 1988 à Boston).
Pour atteindre le top 10 au 5 km, il faut faire au moins 16:41, et au 10 km, au moins 33:49.
Très peu de coureuses et de coureurs québécois ont atteint les niveaux du top 10 depuis 10 ans. Il n'y a que Charles Philibert Thiboutot chez les hommes (2e au 5 km) et, chez les femmes, Laura Batterink (4e au 5 km et 7e au 10 km) et Anne-Marie Comeau (5e au 10 km).
Prière de me signaler toute erreur ou omission (dpoulet@vl.videotron.ca).
Mise à jour des classements selon la Table internationale de cotation
En décembre 2017, j'avais présenté une liste des 100 meilleures performances québécoises selon la Table internationale de cotation de l'IAAF (maintenant World Athletics). Cette compilation avait été bien accueillie, avec quelques bémols. Il semble en effet que les performances dans les lancers sont sous-estimées dans la Table internationale.
Il est vrai que les meilleurs lanceurs et lanceuses québécoises de notre histoire ne se retrouvent pas très haut dans le top 100, mais il faut admettre qu'ils ont été aussi moins nombreux à se faire valoir sur la scène internationale.
N'empêche, je crois qu'il valait la peine de mettre à jour cette liste, qui s'est enrichie de quelques noms. J'y ai ajouté de solides performances au 5 km et au 10 km sur route, à la suite de ma recherche pour ajouter ces épreuves au top 10 de tous les temps (voir ci-dessus).
Chez les femmes, Émilie Mondor a ravi la position de tête à Rosey Edeh, en vertu de son fabuleux chrono de 31:10 au 10 km sur route en 2004 à Vancouver. Cette performance vaut 1204 points, soit 12 de plus que pour les 54,39 de Rosey au 400 m haies des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996.
Précisons que la performance d'Émilie à Vancouver a été réalisée sur un parcours non conforme aux normes internationales (voir articles 240 et 260.21 des Règles de compétition de World Athletics). Ce résultat la classait néanmoins 4e au monde cette année-là et, dans le classement mondial de tous les temps, c'est le 72e chrono.
Aiyanna Brigitte-Stiverne a fait son apparition dans trois épreuves : le 200 m (8e à 1159 points), le 400 m (16e à 1141 points) et le 100 m (76e à 1085 points). Farah Jacques, qui était déjà dans le classement (33e pour son meilleur 200 m, 49e pour son 100 m et 93e pour son 400 m) est maintenant mentionnée aussi pour le 100 m haies : son temps de 13,11 en août 2019, d'une valeur de 1135 points, la place au 18e rang. Elle a cependant glissé un peu plus bas pour le 200 (42e à 1113 points) et le 100 (65e à 1095 points), et son meilleur 400 (1053 points) n'est plus suffisant pour faire partie du top 100.
Signalons d'autre part la 24e place de Maïté Bouchard (1131 points pour son meilleur 800) et la 26e de Laurence Côté (1129 points, également pour le 800). Katherine Surin est 45e (1110 points – 400 m), Aurélie Dubé-Lavoie, 50e (1107 points – 1500 m) et Jessy Lacourse, 51e (1105 points – 3000 m steeple).
Si, à la fin de 2017 il fallait atteindre 1050 points pour faire partie du groupe sélect, la barre est maintenant à 1062 points.
Chez les hommes, on a le nouveau-venu (en tant que Québécois) William Paulson qui, en vertu de son chrono de 3:36,86 au 1500 m en 2019, apparaît à la 20e place du classement (1149 points). Charles Philibert-Thiboutot, toujours 8e pour le 1500 m (1185 points) est 21e pour le 3000 m (1145 points), mais il a reculé de deux positions pour le mille, de 21e à 23e (1143 points); pour le 800 m, il est passé de la 53e à la 57e place, et pour le 5000 m, de la 58e à la 62e.
Mentionnons par ailleurs la 31e place de Jean-Simon Desgagné (1126 points pour le 3000 m steeple) et la 43e de Jesse Thibodeau (1109 points pour le saut en longueur).
La ligne de démarcation pour l'accès au top 100 masculin se situe maintenant à 1064 points, elle qui était à 1061 points à la fin de 2017. Notons que le seuil est presque le même chez les hommes et les femmes : 1064 et 1062 points respectivement.