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#merci coach martin angel

Athlétisme Québec

#merci coach martin angel

par Laurent Godbout

Dans le cadre de la Semaine nationale des entraîneurs, la FQA rencontre cette semaine des entraîneurs québécois et veut souligner leur contribution essentielle au développement de nos athlètes et de l'athlétisme québécois. Aujourd'hui, nous vous présentons Martin Angel,  entraîneur au Club d'Athlétisme Rive-Sud. Faites comme nous et dites #MerciCoach!

Martin, quand et comment a débuté ton expérience d'entraîneur?

J'ai commencé il y a onze ans déjà. Il y avait un programme scolaire d'athlétisme au Collège Jean de la Mennais à Laprairie et c'est grâce à Sylvain Desmarais (ndlr - le premier entraîneur de Nicolas Macrozonaris) que j'ai commencé à entraîner des jeunes. J'étais d'abord un nageur, et j'entraînais en natation aux niveaux récréatif et compétition. Ici à l'école, j'ai eu la piqure pour l'athlétisme, même si je m'y connaissais très peu, j'avais quand même des notions de base en entraînement. Mon intérêt a grandi progressivement et j'ai pris les moyens pour me perfectionner en suivant les formations nécessaires.

Est-ce que tu as été encouragé ou influencé par d'autres personnes dans cet engagement?

Quand j'étais étudiant en Éducation physique à McGill, j'ai reçu de bons conseils de Dennis Barrett. J'ai aussi fait un stage à l'école Héritage de St-Hubert et Bob Bonnenberg m'a beaucoup aidé. J'ai eu la chance d'être embauché comme éducateur physique par la suite à Jean de la Mennais et j'étais déjà très intéressé par l'athlétisme.

Est-ce que c'est la natation qui a perdu un coach ou l'athlétisme qui en a gagné un?

Au niveau où j'étais en natation, ce n'était pas une grosse perte! J'étais vraiment débutant. Au contact quotidien avec les élèves du collège et des autres professeurs, j'ai trouvé la motivation pour l'athlétisme. Dès la première année, j'ai été accompagnateur aux Jeux du Québec à Amos (2005) et je me suis investi comme entraîneur durant l'été. Pour moi, c'était normal de faire de l'athlétisme l'été après avoir travaillé avec les athlètes durant toute l'année scolaire.

Quelles ont été tes expériences les plus motivantes?

Dans les années récentes, je me suis intéressé à travailler avec les équipes régionales scolaires et dans le volet des Jeux du Québec comme entraîneur ou comme gérant. Une de mes expériences les plus intéressantes a été de travailler à l'organisation des championnats canadiens collégiaux de cross-country à Longueuil. J'ai également beaucoup aimé être entraîneur ou gérant pour les matchs Ontario-Québec des cadets et la Légion. Ce sont de belles récompenses même si c'est beaucoup de travail.

On a peu entendu parler de ton association avec des athlètes spécifiques. Est-ce que c'est lié à votre philosophie au Club d'athlétisme Rive-Sud?

Tout à fait, parce qu'on travaille beaucoup en équipe. Durant l'année, je m'occupe beaucoup du scolaire avec Steve Morin. L'été, on se partage le travail. Pour ma part, je supervise beaucoup d'athlètes et j'encadre aussi le travail de plusieurs entraîneurs car il y dix entraîneurs dans le club. Pour ce qui est d'un athlète spécifique, j'ai été l'entraîneur personnel de Louis-Carlos Vargas depuis qu'il est en 6e année. Cette année, Louis-Carlos est à l'université Simon Fraser en Colombie-Britannique et je suis fier du travail de développement que nous avons accompli avec lui. Je le remets à 100% entre les mains de l'entraîneur là-bas et je suis content de lui avoir donné les outils pour poursuivre la pratique de son sport. J'ai entièrement confiance à ce choix qu'il a fait.

Quel est ton élément principal de motivation? Quels sont tes rêves d'entraîneur?

Mon thrill de coach, c'est de voir l'athlète accomplir ses objectifs, se dépasser. J'ai deux types de rêves de coach. Ce sont des rêves «réalistes»! Je souhaite d'abord que mes athlètes continuent à s'entraîner longtemps tout en poursuivant leurs études. Ça peut dépasser mon implication personnelle qui peut avoir une limite. Le deuxième type de rêve, c'est de voir les athlètes que j'ai entraîné avoir une belle vie et coacher leurs enfants plus tard!

Ça veut dire que tu n'es pas à la veille d'arrêter?

J'ai une vie très influencée par l'athlétisme, j'ai un travail d'enseignant à temps plein, mais il y a moyen d'avoir un certain équilibre. J'ai seulement 30 ans et je ne me vois pas arrêter. J'ai de bons exemples autour de moi.

#MerciCoach

 

 

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