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Marc-antoine lafrenaye-dugas préfère le disque

Athlétisme Québec

Marc-antoine lafrenaye-dugas préfère le disque
Par Sportcom

Toronto - Sur papier, Marc-Antoine Lafrenaye-Dugas était classé 12e sur les 12 compétiteurs au lancer du disque des Jeux panaméricains de Toronto. Pour le principal intéressé, il n'était pas question que ce classement soit accolé à son nom, jeudi soir, au stade d'athlétisme de l'Université de York. Neuvième, le Sherbrookois peut dire mission accomplie.

« J'ai grimpé au classement et c'est ce que je voulais faire, alors je suis content », a affirmé l'athlète de 23 ans.

Après avoir raté son premier lancer, Lafrenaye-Dugas a atteint les 55,71 mètres à son deuxième essai. Il a ensuite pu améliorer légèrement sa marque à 55,79 mètres à sa troisième tentative, mais cela n'a pas été suffisant pour se qualifier pour la deuxième ronde, réservée aux huit premiers.

« Honnêtement, la distance me déçoit un peu. Ce n'est pas un mauvais lancer, je crois que c'est mon deuxième meilleur de la saison, mais j'espérais vraiment profiter de l'ambiance de la foule pour réussir une nouvelle marque personnelle, ou du moins, réussir mon meilleur lancer de la saison », a avoué le Québécois dont le record est un lancer de 56,49 mètres.

Si au début de sa carrière, Lafrenaye-Dugas s'exécutait tant au lancer du disque qu'au lancer du poids ou du marteau, il a choisi cette année de prioriser le disque. « Ça fait quelques années que j'y pensais, mais ce n'était pas un choix facile à faire », a-t-il expliqué.

« Je voulais me qualifier pour les Jeux mondiaux universitaires et ma meilleure chance était au lancer du disque », a raconté celui qui a raté de peu son objectif. « Je m'étais aussi qualifié pour les Jeux panaméricains à cette épreuve alors c'est ce qui a confirmé ma décision d'arrêter le reste et me concentrer sur le disque. »

Celui qui a terminé sa première année en médecine à l'Université de Sherbrooke n'a cependant pas vécu la saison espérée. « J'espérais faire mieux afin de pouvoir viser de plus grandes compétitions l'an prochain, mais ce n'est que partie remise », a ajouté le Québécois qui vise une place au sein de la délégation canadienne aux prochains Jeux mondiaux universitaires de la FISU en 2017.

Entre temps, Lafrenaye-Dugas profite de son expérience aux Jeux panaméricains. « C'est magnifique et la foule est incroyable. L'organisation aussi est exemplaire. »

Mélanie Blouin septième à la perche

Une douzaine de jours après avoir réussi son standard olympique et une nouvelle marque personnelle en franchissant 4,50 mètres, la perchiste Mélanie Blouin a été incapable de franchir le cap des 4,30 mètres malgré trois essais lors de la compétition panaméricaine. L'athlète de Québec a été limitée à 4,15 mètres pour terminer au septième échelon.

« Ce n'était pas une bonne journée. J'avais un peu plus de la misère à tout mettre les morceaux ensemble aujourd'hui, a mentionné Blouin. C'est sûr qu'après mes trois essais manqués à 4,30 mètres, je me suis dit merde, c'est plate, mais après ça, tant qu'à être ici, je vais prendre toute l'expérience que je peux », a ajouté celle qui a apprécié observer ses adversaires. « Je les ai regardées très attentivement pour voir ce qu'elles ont en particulier et j'ai remarqué qu'elles étaient plus agressives. Je crois que je suis trop calme » a-t-elle analysé.

Kimberly Hyacinthe en finale

Également en action jeudi, Kimberly Hyacinthe s'est qualifiée en finale du 200 mètres qui sera disputée vendredi.

La Québécoise a stoppé le chrono à 22,81 secondes pour rallier la ligne d'arrivée au quatrième rang de sa demi-finale.  En vertu de son temps, elle a fait partie des deux repêchées pour la finale qui regroupera également les trois premières des deux demi-finales.

Dans sa vague de préliminaire en matinée, Hyacinthe avait fini troisième de sa course en inscrivant un temps de 23,30 s.

L'athlète de Terrebonne savait qu'elle devrait abaisser son temps, mais n'avait pas de chrono précis en tête. « Je voulais juste passer en finale, mais je savais que ça prendrait un chrono sous les 23 secondes. »

Satisfaite de sa place parmi les huit finalistes, la Québécoise le sera encore plus si elle monte sur le podium vendredi. « Je vais être encore plus contente si je gagne une médaille. »

L'objectif est réaliste selon la principale intéressée. « Si je fais ma meilleure course comme je sais que je suis capable de faire », a-t-elle conclu.

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