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Mikella lefebvre-oatis, athlète du mois d'avril de la fqa

Athlétisme Québec

Mikella lefebvre-oatis, athlète du mois d'avril de la fqa

Par Laurent Godbout

Montréal (4 mai) - En franchissant la barre à 1,85 mètre le 1er avril dernier à Los Angeles, Mikella Lefebvre-Oatis atteignait un sommet personnel attendu depuis un bon moment et surpassait un record provincial qui tenait depuis près de 35 ans. Mikella, qui étudie en développement international à l'université de la Californie à Los Angeles (UCLA), mérite donc amplement sa nomination au titre d'Athlète du mois d'avril de la FQA.

Mikella, lors de l'entrevue que nous avons publié à la suite de ton record, nous n'avons pas du tout parlé de tes études à UCLA?

Oui, c'est vrai. J'étudie en développement international. C'est un programme qui comprend des cours en sciences politiques, sociologie et économie. Nous étudions les problèmes sociaux dans les pays en développement. En arrivant ici, je voulais devenir avocate en droit international mais je dois encore y réfléchir. Je suis très intéressé aux droits de la personne et pour le moment, je suis les cours de base pour les deux premières années.

Comment se passe la conciliation études et entraînement?

Ils font un bon travail pour nous accomoder. On m'a dit en arrivant ici, «tu es une étudiante d'abord». J'ai plus de travail scolaire, c'est normal puisque je suis dans une université. Mais mes entraînements sont aussi beaucoup plus longs. On commence généralement à midi pour terminer à 16:30 heures. Les entraînements en musculation sont aussi plus durs.

À propos d'entraînement, je ne suis pas entraîneur mais mes observations m'ont amené à me questionner? Est-ce possible que nos sauteurs (horizontaux et verticaux) ne soient pas assez rapides en course d'élan?

Je suis d'accord. Au cours du dernier été avant de venir ici, on a poussé dans plusieurs séances d'entraînement avec des sprints de 200 et 150 mètres. Quand je suis arrivée ici, c'était encore plus évident. Deux fois par semaine, j'ai fait des séances de course avec des sprints de 100, 150, 200 et 300 mètres. Je crois que ça fait de moi une meilleure athlète et la vitesse fait partie d'un tout. C'est quelque chose que je dois améliorer.

Que s'est-il passé depuis le 1er avril où tu as battu ton record?

Avant cette compétition, j'avais eu un petite discussion avec mon coach et je n'étais pas certaine de participer à la compétition. Dans les semaines précédant la compétition, nous avions travaillé à 10 foulées. On a ensuite travaillé sur 7 foulées et on est revene après à 9 foulées. Je n'ai pas eu de bonnes compétitions après surtout parce que j'ai été malade. Je viens de me rétablir d'une énorme réaction allergique aux anitibiotiques. Je n'étais pas capable de manger, j'avais la peau toute rouge et des picotements. Le vendredi avant ma dernière compétition (dimanche 30 avril), le coach m'a demandé si je pouvais sauter pour le «dual meet» contre USC. J'avais sous-estimé l'importance de cette compétition pour l'université et je n'ai pas bien sauté (1,70m).

C'était important pour l'université que tu participes?

Ils veulent que tu participes à ces compétitions et on te fait sentir qu'on a besoin de toi pour ramasser des points. Je ne suis pas gênée avec mon coach pour lui dire comment je me sens. Mais quand tu viens ici, il faut que tu penses à l'université et à l'équipe. Je suis bien consciente de ça et je n'ai pas de problèmes avec ça. C'est juste que je n'ai pas pu travailler aussi fort que j'aurais voulu pour cette compétition.

Quelles sont tes prochaines compétitions?

Je peux maintenant me concentrer seulement sur le championnat de conférence (PAC12). Ce sera en Oregon le 14 mai. Je suis déjà qualifiée pour le «West Regional» et c'est là que je devrai terminer parmi les 12 premières pour me qualifier aux NCAA's.

On suivra ça de près. Bonne chance!

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