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Rio 2016: des blessures qui font mal

Athlétisme Québec

Rio 2016: des blessures qui font mal

Un billet de Laurent Godbout

Rio de Janeiro - Les Jeux olympiques de Rio 2016 sont à peine terminés et tout le monde conviendra avec nous d'une chose. Ces Jeux ont été les meilleurs de l'ère moderne pour le Canada en athlétisme.

Mais qu'en est-il de la présence québécoise à Rio? Il faut y réfléchir et rappeler certains faits. Le 11 juillet dernier, lors de l'annonce officielle de l'équipe olympique, le Québec comptait trois sélectionnés; Kimberly Hyacinthe, Charles Philibert-Thiboutot et Farah Jacques.

On était heureux pour nos trois sélectionnés mais on avait également une pensée pour ceux et celles qui auraient pu y être et n'ont pu se justifier. À la conclusion de la saison 2015, le potentiel de voir six ou sept Québécois à Rio était bien réel. Dans les mois, voire même les quelques jours précédant le début de la compétition le 12 août dernier, plusieurs espoirs québécois ont vu le rêve olympique s'envoler pour réduire la participation québécoise à deux athlètes à Rio. Ça faisait mal d'apprendre ces mauvaises nouvelles une après l'autre 

Des blessures qui font mal...

Au cours de l'hiver 2016, ce fut d'abord une blessure à la cheville et au talon pour Audrey Jean-Baptiste, qui avait réalisé le standard olympique du 400 mètres. Au printemps, après une première compétition où il était à quelques centièmes de son standard de preuve de forme, c'était la blessure au pied pour notre coureur de steeple Alex Genest, qui avait aussi atteint le standard en 2015.

Après deux années de blessures incessantes, on avait vu une Mélanie Blouin en santé réaliser le standard olympique en 2015. Mais un autre pépin survenait au printemps pour la perchiste de Québec; trois blessures sérieuses lors du camp d'entraînement en Italie qui n'aurait pas, selon son témoignage récent sur Facebook, eu les soins appropriés.

Tout ceci sans compter les événements qui ont perturbé la vie personnelle et sportive de la recordwoman canadienne Julie Labonté.

Enfin, la dernière mauvaise nouvelle, cette blessure pour Kimberly Hyacinthe, subie moins de quatre semaines avant le départ prévu pour le Brésil, aura été la goutte qui a fait déborder le vase. Nous étions déçus, grandement déçus pour ces athlètes, leurs entraîneurs et leur entourage.

Il faut saluer ces athlètes qui ont donné énormément pour atteindre un objectif. Il faut souligner la belle carrière qu'ils connaissent et les féliciter pour leur persévérance. Si ce n'est une participation aux prochains Jeux olympiques, la reconnaissance viendra bien un jour sous une autre forme.

Loin de vouloir servir ce bilan de blessures comme excuse, c'est une réalité qu'il fallait souligner.

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