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Rencontre au sommet: alysha newman au grand prix d'athlétisme de montréal

Athlétisme Québec

Rencontre au sommet: alysha newman au grand prix d'athlétisme de montréal

Source: Athlétisme Canada

Montréal (25 janvier) - Le Grand Prix d'athlétisme de Montréal aura lieu le samedi 18 février, au complexe sportif Claude-Robillard.  Au cours des prochaines semaines, nous dresserons un tableau des meilleurs athlètes qui concourront à cet événement.  La compétition se déroule dans le cadre du Championnat canadien en salle jeunesse et junior Hershey de 2017 (Les athlètes jeunesse et juniors peuvent s'inscrire ici).

Le Championnat en salle Hershey présentera quelques-uns des meilleurs jeunes talents du Canada, tandis que le Grand Prix comportera des athlètes olympiques et internationaux comme tête d'affiche. L'entrée est gratuite.  Pour obtenir d'autres renseignements, veuillez consulter http://athletics.ca/fr/championnat/championnat-canadien-en-salle-jeunesse-junior-hershey/#sthash.RHGxZjDS.dpbs.

Alysha Newman, de Delaware, Ont., concourra au saut à la perche féminin le samedi 18 février.  Une sauteuse talentueuse, Alysha a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Rio 2016, et a récemment obtenu son diplôme de l'Université de Miami, où elle fut une « All-American » à plusieurs reprises. Samedi le 21 janvier, à Toronto, Alysha franchissait 4,65 mètres pour inscrire un record canadien en salle. VIDÉO

AC : Maintenant que vous avez eu quelques mois pour y réfléchir, quel est votre bilan de l'année olympique de 2016? 

AN : 2016 restera une année inoubliable, autant au point de vue professionnel que personnel.  J'étais en meilleure santé que jamais auparavant, j'ai obtenu mon diplôme de l'université, j'ai établi le record canadien en plein air à deux reprises, et maintenant je détiens le record canadien dans toutes les catégories d'âge.  Je me suis qualifiée pour mes premiers Jeux olympiques et ai remporté l'or au Championnat canadien en plein air. Je ne ferais rien différemment, ce fut parfait. 

AC : Le Canada a envoyé un groupe complet de perchistes féminins à Rio.  Comment c'était, et qu'est-ce que ça signifie pour l'avenir de l'épreuve au Canada? 

AN : Ce fut définitivement positif d'avoir un groupe complet de femmes représentant le Canada.  Ça démontre vraiment le progrès que nous avons fait, et ça nous donne la chance d'inspirer la prochaine génération en voyant un groupe de femmes concourir sur la scène mondiale.  C'est vraiment une épreuve unique, les Canadiens devraient être fiers que le Canada se trouve sur la carte.  

AC : Comment l'entraînement s'est-il déroulé durant l'automne, et maintenant, durant l'hiver?  Vous avez récemment concouru à Reno, au Nevada, au Pole Vault Summit. Comment ça s'est déroulé? 

AN : J'ai eu beaucoup de plaisir à m'entraîner.  Non seulement j'apprends de nouvelles choses qui m'apporteront des bénéfices pour le saut à la perche, mais j'ai plus de plaisir que jamais auparavant.  Ce fut très stimulant de travailler dans les domaines où j'ai de la misère, et de voir quelque chose de positif en sortir.  Nous commençons à récolter les fruits de nos efforts!

Le Pole Vault Summit fut fantastique.  Ce fut tout un privilège d'y participer.  Je crois sincèrement que tous les perchistes devraient avoir l'occasion d'aller au Summit à un moment donné durant leurs carrières.  L'énergie était incroyable, et c'était formidable de voir comment le gens aiment et soutiennent le sport. 

AC : Quel rôle la saison en salle joue-t-elle en préparation pour la saison en plein air? 

AN : La saison en salle représente un test pour voir où nous en sommes sur la piste d'élan, pour voir si l'avant-saison fut un succès et pour régler les problèmes qui viennent en s'éloignant de la piste d'élan.  Durant la saison en salle, on peut vraiment se concentrer sur la technique et moins sur les facteurs externes, tel le vent.  À chaque année, mon but est de continuer à améliorer ma régularité et ma technique, afin que, la saison en plein air venue, je franchisse les hauteurs qu'il faut. 

AC : Sur quels éléments spécifiques du saut à la perche mettez-vous l'accent? 

AN : Cette année, on met l'accent sur deux points principaux, être rapide et grande sur la piste d'élan, en gardant mes orteils vers le haut, et avoir une phase circulaire avec mes jambes.  Aussi, permettre une certaine flexibilité à l'appel afin de permettre une plus grande vitesse de la perche.  En termes plus simples, c'est rendre mes petites perches plus efficaces et vraiment utiliser toute l'énergie que je peux en tirer. 

AC : Vous avez terminé votre admissibilité universitaire à l'University of Miami en 2016.  Comment la transition s'est déroulé d'athlète universitaire à professionnelle? 

AN : (Rires) Ce fut tumultueux.  La partie la plus difficile fut de s'ajuster au climat.  Je suis chanceuse de pouvoir me concentrer à devenir une meilleure perchiste à tous les jours, que ce soit par l'entraînement sur ou hors piste.  Avoir la chance de m'entraîner à l'installation d'Athlétisme Canada (Carrefour Est d'AC) a été crucial, et le financement m'a donné la chance de me concentrer sur ce que j'aime.  Entre mes entraîneurs, Doug Wood et Zdenek Krykorka et ma famille, ce fut fantastique.  Quelquefois, je suis dépassée par la chance que j'ai d'avoir une équipe si dévouée autour de moi.  Mon objectif est qu'ils soient constamment fiers de moi. 

AC : Êtes-vous plus nerveuse à regarder votre copain jouer au football professionnel pour les Steelers de Pittsburgh, ou à sauter lors d'un événement tel les Jeux olympiques? 

AN : C'est une drôle de question, car les gens me la posent tout le temps.  Je dois dire que la nervosité est à peu près la même.  Lorsque je regarde Anthony (NDLR: Chickillo) jouer, je suis nerveuse à l'idée qu'il puisse se blesser.  Anthony est un joueur très intelligent. Il est confiant et il connaît non seulement sa position, mais aussi tout le football sur le bout de ses doigts.  Je sais qu'il travaille fort, alors mon adrénaline vient du fait de me crier : « GO, GO, GOOOOO SACK HIMMMM!!!! », ou lorsque je crie après l'équipe adverse lorsque les joueurs adverses le retiennent.  Les dimanches ne sont plus les mêmes chez les Newman.  La nervosité est différente lorsque je saute.  Je suis nerveuse à l'idée de commettre une erreur.  Je sais que j'ai trois essais, mais ça passe si vite.  Je vise toujours accomplir davantage à chaque essai. 

AC : Quels sont vos buts pour 2017? 

AN : Le but numéro un cette année est de tout apprécier.  2016 fut une année si incroyable, mais c'était aussi tout le temps à la course.  Je veux apprécier chaque compétition et avoir la foi (faith) dans ce que je fais.  (Un terme que Doug et moi employons cette année.)  Plusieurs athlètes sont meilleurs qu'ils ne le croient.  Je veux vraiment devenir la meilleure que je puisse être.  Je veux me qualifier pour le Championnat du monde, mais aussi passer en finale et démontrer que le Canada peut obtenir une médaille sur la scène mondiale. 

Pour en savoir davantage sur Alysha et les autres olympiens canadiens au #MTLGP17, suivez-nous @AthleticsCanada et sur  InstagramTwitterFacebook, et Snapchat.

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