Sekou kaba: ''tout est possible avec une bonne vision''
27 janvier, 2017
Source: Athlétisme Canada
Ottawa (27 janvier) - Le Grand Prix d'athlétisme de Montréal aura lieu le samedi 18 février, au complexe sportif Claude-Robillard. Au cours des prochaines semaines, nous dresserons un tableau des meilleurs athlètes qui concourront à cet événement. La compétition se déroule dans le cadre du Championnat canadien en salle jeunesse et junior Hershey de 2017 (Les athlètes jeunesse et juniors peuvent s'inscrire ici). Le Championnat en salle Hershey présentera quelques-uns des meilleurs jeunes talents du Canada, tandis que le Grand Prix comportera des athlètes olympiques et internationaux comme tête d'affiche. L'entrée est gratuite. Pour obtenir d'autres renseignements, veuillez consulter http://athletics.ca/fr/championnat/championnat-canadien-en-salle-jeunesse-junior-hershey/#sthash.RHGxZjDS.dpbs.
Sekou Kaba, d'Ottawa, courra le 60 mètres haies masculin le samedi 18 février. Un talentueux coureur de haies, Sekou a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Rio 2016 et au Championnat du monde 2015 de l'IAAF.
AC : Maintenant que vous avez eu quelques mois pour y réfléchir, quel est votre bilan de l'année olympique de 2016?
SK : Mon expérience olympique fut assez mémorable. Ce fut un honneur qui me suivra toute la vie. C'était tout ce que je pensais que ce serait, et encore plus. Bien que je n'ai pas atteint mon but d'être finaliste, j'ai tiré plusieurs très bonnes leçons de ce contretemps. Peu de temps après avoir croisé la ligne d'arrivée et avoir réalisé que mon but m'avait échappé, j'ai veillé à façonner de bons souvenirs des Jeux. Je me suis permis dix minutes de soulagement émotionnel, puis j'ai rejoint mes amis dans les estrades. Tout de suite, ils m'ont relevé le moral en mettant les choses en perspective. J'étais officiellement un olympien, je vivais mon rêve.
2016 fut la meilleure année de ma vie. Elle a confirmé que tout est possible avec une bonne vision, de l'attention aux détails et de la confiance en soi.
AC : Quelles leçons apprises aux Jeux ou en route vers Rio vous aideront à l'avenir?
SK : J'ai appris tellement de choses lors de mon trajet d'athlète. J'en apprends encore et je continue de grandir en tant que personne. Il y a huit ans, lorsque j'ai décidé de viser les Jeux olympiques, la seule chose à laquelle je pouvais m'accrocher était le résultat attendu, être un olympien. Je ne savais pas comment j'y parviendrais, mais seulement l'idée d'y parvenir me servait de motivation pour rester dans le droit chemin. Un dévouement absolu et le désir brûlant de réussir m'a permis de continuer tout au long du périple. La leçon la plus importante que j'ai apprise est qu'il est impossible pour les autres d'atteindre vos buts pour vous. Ce sont les vôtres pour une raison. Tentez de les atteindre tant que vous n'avez pas épuisé toutes les options.
AC : Comment l'entraînement s'est-il déroulé durant l'automne, et maintenant, durant l'hiver?
SK : L'entraînement a bien été. Nous avons débuté doucement pour soigner un problème de tendon d'Achille qui a persisté tout au long de la saison 2016. Ce n'est plus un problème, alors j'ai pu me concentrer sur l'entraînement.
AC : Quel rôle la saison en salle joue-t-elle en préparation pour la saison en plein air?
SK : Pour moi, la saison en salle est la période pour me mettre en forme et me préparer pour les distances plus longues en plein air. J'essaie de tirer profit des quelques courses auxquelles je participe sans trop m'inquiéter des résultats. L'accent est mis sur l'habitude de concourir et performer au meilleur de mes capacités.
AC : Sur quels éléments spécifiques de votre épreuve mettez-vous l'accent?
SK : Cette année, Andy (l'entraîneur Andy McInnis) et moi mettons l'accent sur l'efficacité à courir les haies et à disperser l'énergie de façon à maintenir le flux tout au long de la course. Je tends à courir les haies plus fort que mes trois premières foulées, alors on travaille sur le transfert d'énergie à toute la course. Le but est de mettre l'accent sur la course entre les barrières, et non sur les barrières mêmes.
AC : Qu'est-ce que vous appréciez du sport et des haies? Qu'est-ce qui vous motive à accomplir le dur travail jour après jour?
SK : Grâce à l'athlétisme, je voyage à travers le monde, je rencontre des gens incroyables, et je fais ce que j'aime. Ce que j'aime le plus des haies est qu'il y a plus d'occasions de gagner une course que dans toutes les autres épreuves de sprint. Oui, c'est une course de 13 secondes, mais beaucoup de choses peuvent survenir lorsqu'on doit franchir dix barrières à grande vitesse.
AC : Quels sont vos buts pour 2017?
SK : Demeurer en santé afin de pouvoir continuer à m'approcher de mon prochain objectif d'être un finaliste aux championnats importants.
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