Vu et entendu au marathon oasis rock'n'roll de montreal 2016
26 septembre, 2016
Par : Robert Davidson
Il y a un bon dieu pour les coureurs. Il a fait tellement chaud cet été, vous vous êtes entrainés si laborieusement sous une chaleur accablante, que vous méritiez bien une accalmie, un brin de fraicheur le jour de l'épreuve. Vos prières ont été entendues.
Quel beau matin d'automne pour prendre place à la ligne de départ sur le pont Jacques-Cartier ! Avouez !
Combien étiez-vous ici sur le pont pour le demi marathon et le marathon ? Une trolley, comme dirait ma grand-mère ! Chacun d'entre vous avait un objectif. Certains avaient même un mantra qui les mènerait d'un kilomètre à l'autre. Peu importe, l'essentiel étant que nos petites angoisses du départ s'allègent lorsqu'elles sont diluées par le nombre, par la solidarité et la camaraderie.
Une amélioration
Le départ par enclos successifs a été géré de façon plus rigoureuse de telle sorte que les coureurs ont pu négocier le virage raide vers l'Île Ste-Hélène de façon plus sécuritaire. Bravo.
Les Montréalais aiment la course
Les spectateurs se sont réunis par grappes tout au long du parcours, spécialement à mesure que nous approchions de la ligne d'arrivée. Il reste quelques zones, notamment le Vieux Port, à coloniser pour avoir une longue chaine d'encouragements sans interruption.
Ailleurs on appelle ça une butte
Les spectateurs étaient particulièrement nombreux à la côte Berri, aux abords de la station de Métro Sherbrooke. Ce qui ailleurs dans le monde s'appellerait une simple butte est vu à Montréal comme un obstacle de taille. La côte Berri attire ainsi son lot d'âmes charitables plus bruyantes et animées ici qu'ailleurs sur le parcours.
Cinq sur six !
Cinq des six places sur les podiums du marathon ont été saisies par des athlètes québécois. Chez les femmes le bronze revient à Mylène Sansoucy, l'argent à Johanne Normand et l'or à Arianne Raby qui en était à sa première expérience sur cette distance. Chez les hommes, l'Islandais Kari Steinn Karlsson s'est mérité la première place suivi de Bagdad Rachem et Fethi Oukid. Notons la belle performance, une quatrième place, de David Savard-Gagnon, le marathonien de Baie St-Paul qui a gagné à Montréal en 2013 et qui a pris la deuxième place l'an dernier.
Et au demi
Chez les hommes la première place revient à Ebisa Ejigu (Toronto), la deuxième place au Québécois Anthony Larouche et la troisième place à Kindi Asefa (Toronto).
Jane Murage (Surrey) a récolté l'or, l'argent revenant à la Montréalaise Jullien Flynn et le bronze à Paula Wittse (Brockville). Notons les deux premières places des jumelles Patricia et Sylviane Puntous dans leur catégorie.
Les Montréalais aiment la musique
Les marathoniens ont croisé 26 scènes où s'exprimaient autant d'ensembles musicaux, allant du chant de chorale, au gospel, au Blues, au Country et au bon gros Rock. Mettons que ça swinguait !
Un partenariat profitable
La Fédération québécoise d'athlétisme est associée au Marathon Oasis Rock'n'Roll de Montréal pour une cinquième années consécutive. Ce partenariat avec le maitre d'oeuvre du Marathon de Montréal, le Competitor Group, vise notamment à soutenir la croissance de la course sur route au Québec. Cet organisme a remis pas moins de 100 000 dollars à la FQA au cours des quatre dernières années.
Un beau cadeau
Une nouveauté cette année : chaque marathonien qui croisait le fil d'arrivée recevait un gilet en nylon léger proclamant Rock'n'Roll marathon Finissant. On n'a pas fini d'en voir un peu partout en ville sur tous les circuits d'entrainement. Ils seront sans doute portés avec fierté. Voir photo.
À l'an prochain
En 2017, le Marathon Oasis Rock'n'Roll de Montréal étirera notre plaisir en présentant des courses le samedi, les plus courtes distances, et le dimanche, les 10 km, demi-marathon et marathon. Cette initiative permettra de mieux impliquer les Montréalais et les visiteurs dans cette fête annuelle de la course sur route et du bien-être physique et de fêter le 375e anniversaire de Montréal.