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Le retour de l'élite au marathon international oasis de montréal

Le retour de l'élite au marathon international oasis de montréal

Par Laurent Godbout

Montréal (13 septembre) - L'édition 2018 du Marathon international Oasis de Montréal sera marquée par de nombreux changements. Le comité organisateur, présidé par son directeur de course Dominique Piché, a d'abord apporté d'énormes changements au parcours. Les coureurs du demi-marathon et du marathon partiront dorénavant du boulevard René-Lévesque, derrière le Complexe Desjardins, pour terminer sur la rue Ste-Catherine tout près du Quartier des Spectacles.

En plus de ces importantes modifications aux divers parcours, l'organisation tenait à remanier complètement le programme des coureurs Élites. Pour cette première année du retour des Élites, il semble bien qu'on verra toute une différence dans le peloton du marathon dimanche le 23 septembre, seule distance qui offrira des bourses.

Attirés par une bourse de 10 000$ aux vainqueurs et un total de 50 000$ pour l'ensemble de bourses disponibles, plusieurs hommes et femmes d'un bon niveau ont démontré leur intérêt pour la course montréalaise. Suite à plusieurs semaines de préparation, les organisateurs peuvent maintenant espérer de bons chronos et des luttes intéressantes sur le nouveau parcours.

 

Du côté féminin, il faudra surveiller une lutte potentiellement intéressante entre deux africaines. D'une part, l'Éthiopienne Emebet Anteneh, 26 ans, qui vient de réussir un chrono de 1h11,23 au demi-marathon d'Edmonton le 19 août dernier. Anteneh, qui vit maintenant à Toronto, a été vice-championne du monde junior au 3000 mètres en 2010. En 2011, elle avait couru le 5000 mètres en 14:43,29. Anteneh ne sera pas seule car on attend aussi Mlle Salomé Nyirarukundo, du Rwanda. Cette jeune athlète de 20 ans a récemment enregistré un chrono de 1h08.48 au demi-marathon de Barcelone. Voilà qui laisse donc présager une lutte de tous les instants pour le marathon féminin.

Les deux devront toutefois composer avec la présence la Kényanne Joan Kigen, 32 ans, 4ème au marathon de Rotterdam en 2018 en 2h30,33. Kigen avait également pris le 2ème rand du marathon de Madrid en 2017 (2h34,41).

Le peloton féminin d'élite comptera huit athlètes.

Le peloton masculin sera plus gros et plus relevé que jamais depuis fort longtemps

Les favoris pourraient être deux coureurs du Kénya et un Ougandais. Le premier kényan, Wycliffe Biwott, 30 ans, auteur d'un chrono de 2h09,55 et vainqueur à Zagreb en 2017, a aussi bien fait en 2018, remportant le marathon de Marakech en 2h11,04 en janvier 2018. Son compatriote Ezekiel Kimeli Mutai, 25 ans, a pour sa part réalisé un excellent temps de 2h11,16 cette année au marathon de Madrid, où il terminait 5ème. Pas mal pour une première participation sur la distance!

Au moment d'écrire ces lignes, nous attendions la confirmation d'obtention du visa de Abraham Kiplimo. L'Ougandais de 29 ans a été médaillé de bronze des Jeux du Commonwealth à Glasgow en 2014 (2h09,23). Cette année, Kiplimo a pris le 8ème rang du marathon de Beppu Oita au Japon, en 2h12,18. Un autre qui pourra prétendre à la victoire.

Le peloton masculin des élites comptera une vingtaine de coureurs dont les Québécois Anthony Larouche (2h24.42) et deux débutants sur la distance, soit François Jarry et Patrice Labonté, tous deux de Montréal. Du côté des vétérans, Pierre Slusarek, de La Tuque, et Baghdad Rachem, de Montréal, rencontreront un vétéran de haut niveau en David Emmanuel Cheruiyot, du Kénya. Cheruiyot, aujourd'hui âgé de 48 ans, a remporté le marathon d'Ottawa à quatre reprises (2005/2006/2008/2009) et celui de Toronto en 2005.

On sera évidemment présent pour surveiller le «nouveau» marathon international Oasis de Montréal, avec des athlètes qui viseront des performances de haut niveau.

 

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